Faire du camping en Sardaigne, sans sardine (et c’était pas pour faire un jeu de mot !!!)

Le 2 juin c’est la fête de la République, donc week-end de 3 jours en perspective. J’en profite pour faire un petit périple sur la costa Smeralda

Samedi 31 mai: bus Sassari-Santa Teresa di Gallura à 7h20.

Le bus, c’est un bon moyen de visiter, de voir les petits village, la campagne,l’isola Rossa et la Costa Paradisio,… mais c’est sur, il faut pas être pas pressé !! La route est magnifique, longeant la côte nord de la Sardaigne. Il ne manque que le soleil (j’ai pas réussi à faire de photos car  il y avait trop de virages pour arriver à prendre quelque chose ou trop de buissons au bord de la route et on ne voit qu’eux sur la photo)

Santa Teresa, c’est la ville à la pointe nord-est de la Sardaigne, on peut presque y toucher la Corse. Un petit tour dans la ville jusqu’à la tour et la plage (l’eau est magnifique malgré les nuages et le manque de soleil ; comme quoi c’est pas le ciel qui se reflète dans l’eau qui fait que l’eau est bleu !!) je me renseigne à l’office de tourisme sur d’éventuel chemin pour aller à Capo Testa. Mais la Sardaigne n’est vraiment pas faite pour les voyageurs à pied avec un sac et une tente. Donc je prends la route, et je trouve quand même un joli sentier nature qui m’évite de devoir sans cesse faire attention aux voitures.

Capo Testa, une presqu’île à l’extrémité de Santa Teresa, et tout au bout le phare et ces étranges formations rocheuses. Il y en a tout le long de la côte. « Dans la zone continentale, le substrat géologique est principalement constitué de granit qui, générés par l’activité de transformation de la croûte terrestre au moment du paléozoïque, ont pris des formes spectaculaires surtout par l’action climatique. »

Retour à Santa Teresa pour prendre le bus pour Palau (après avoir fait toute la ville, l’office du tourisme et 2 bars pour trouver où on achète les billets de bus !!! On arrive sur le port de Palau, face à l’île de la Madalena. Ca sera pour demain, pour le moment faut que je trouve le camping. Et pas n’importe quel camping : le Camping Acapulco, et le prospectus ne ment : au bord de la mer, des bungalow mignon, et une vus imprenable quand on fait la vaisselle. Par contre la blague, c’est que la tente que m’a prêtée Marianna n’a pas de sardines !!!! 2 ficelle et des pierres et on va dire que à va aller. (je serai quand même pas très fière quand le vent et la pluie arriveront au milieu de la nuit !!! mais ça a tenu !!!) Palau est une station balnéaire sympathique (j’ose pas imaginer le monde qu’il doit y avoir en haute saison) très prisé des allemands, en même temps comme tout la Sardaigne. J’ai croisé 3 français, et tout est traduit en allemand, puis en anglais et parfois s’il y a encore de la place en français (sauf les consignes de sécurité qui sont traduites en premier en français !!!)

Dimanche 1 juin: La pluie me réveille à 6h et je me demande si je vais pouvoir aller à La Madalena aujourd’hui. A 8h la pluie s’arrête, j’attend un peu pour voir et je me décide à y aller.

Isola de la Madalena en bateau, de là je loue un VTT pour faire le tour de l’île et aller sur l’Isola Caprera. Ces îles faisaient parties de la vallée qui reliait la Corse et la Sardaigne. Quand les 2 îlots se détachèrent, les eaux envahirent le détroit, laissant apparant un archipel de 7 grande îles. Ces îles étaient très connu e Nelson, Napoléon et Garibaldi (qui acheta l’Isola Caprera) et une des îles est encore une base militaire avec des sous-marins nucléaires (trop la classe au milieu d’un parc national !!!)

Les 2 îles sont très différentes : La Madalena est plutôt sèche et granitique, alors que Caprera est couverte de pinède verdoyante ; mais dans les deux cas ça monte et ça descend sévère !!! heureusement finalement qu’il ne fait pas trop beau, voire qu’il pleut de temps en temps !! je suis crevée à la fin de mon tour, mais ça valait le coup.

Retour à Palau, pour profiter de la plage de la Schiumare,(après une glace bien entendu) mais le vent et l’eau sont trop froid pour se baigner…

Lundi 2 juin: pluie et vent à partir de 4h du mat… qui s’arrêtent encore vers 8h. Le matin je profite encore du port de Palau avant de rejoindre Olbia en bus. On passe par plein de petits bleds dans la brousse dont San Pantaleo au milieu des montagnes. Par contre Olbia ne vaut vraiment pas le coup. Je m’attendais à un port sympa, actif, mais en fait c’est plutôt un port marchand, avec la grosse route au bord de l’estuaire et pas de plage. Tous les touristes errent comme moi dans les rues désertes de la ville.

C’est la fête de la République, mais la République est très récente (1985 il me semble) et n’a pas du tout la même valeur que chez nous. C’est férié et c’est tout.

Retour à Sassari en train, à travers la campagne… je vais bien dormir…