Bienvenue dans mon Sassari photo !

Alors les chinois ici ne tiennent pas des restaurants mais des magasins de fringues à bas prix et très branchés (très asiatique qui suit la mode occidentale, si vous voyez ce que je veux dire), vivement les soldes !!

Et les africains forment une communauté vraiment à part : ils sont vendeurs dans la rue (parapluie, chaussette, lunettes de soleil, bijoux…) et sur la plage, partout où il y a des gens et des touristes, un peu comme les mecs qui te vendent des Tour Eiffel à Paris, sauf que ça doit être mieux toléré ici car je les ai jamais vu tout replier et déguerpir devant les flics. Le week-end ils se déploient dans les villes touristiques, chacun son secteur ( du coup je me retrouve à prendre le bus avec tout ces gars la qui parlent leur dialecte de je sais pas où (Maghreb, Sénégal… je sais pas trop), c’est rigolo ! C'est le coté Afrique de mon stage!!

Une pour le verre, une pour le plastique, une pour le carton, une pour les déchets organiques et une pour le reste…ça prend pas du tout de la place dans la maison et dans la rue !!!

    Grosse journée samedi avec l'habituel bus de 6h de matin pour aller à Oristano. Et en fait ce bus passe à 2 minutes de chez moi, mais je ne le savais pas donc j'ai traversé toute la ville pour aller à la station de bus!!!
1h40 de trajet et le bus nous (enfin moi et un autre gars) dépose dans une rue de Oristano, devant un bar qui sert d'arrêt de bus (faut connaitre sinon tu trouves jamais). Donc de là, il me reste à traverser Oristano pour aller prendre le bus à la station ARST de l'autre coté de la ville. J'en profite pour voir le centre ville et prendre des photos des monuments dans la lumière du matin. Je veux aller à la péninsule de Sinis et à la Marina de Torregrande mais évidemment il n'y a pas un bus qui fait les 2, donc je vais devoir aller à l'un, revenir à Oristano et reprendre un autre bus pour aller à l'autre, pratique!!!

    D'abord San Giovanni de Sinis (en voyant beaucoup de gens descendre je me suis dit que c'étatit peut-être là, heureusement que j'ai demandé au chauffeur où on était!!!), ballade à la plage et sur la péninsule jusqu'au phare. On est en hauteur et on domine tout le golfe d'Oristano c'est très beau, même si déjà un peu cramé par l'été. Par contre la cité phénicienne de Tharros quelle déception!!! tellement en ruine qu'il n'y a plus qu'une rangé de pierre pour délimiter les bâtiments, les routes, et les fameuses colonnes (le seul truc qu'on voit en photo). Au final je ne suis même pas rentrée (j'ai juste pris des photo de l'extérieur pour Sofio!!). Retour à Oristano et ppique-nique à l'ombre avant de reprendre le bus ( et comme d(hab c'est la croix et la bannière pour trouver le bon bus) et aller bronzer sur la plage de Torregrande. C'est une grande plage, avec une promenade ombragée tout le long et en retrait de la route. Au moins ça ressemble à une plage, où t'as de la place et tu vois la plage à gauche te à droite de toi. Très sympa.

    Retour à Sassari et direction le centre ville pour la nuit blanche: concert dans les rues et les églises, magasins ouvert jusqu'à minuit, beaucoup de gens et trop de queue pour avoir une glace!!

    Dimanche, dodo et l'après-midi je suis allée avec Marianna à une petite plage qu'elle connait: pour y aller il faut suivre une piste de terre, c'est un peu la plage secrète (mais il y a quand même pas mal de gens du coin qui la connaisse!!!); il faut ensuite descendre un escalier pour atteindre la plage de galet et plonger dans l'eau transparente. Trop beau, ça change des plages touristiques!!!

Comme certains me l'ont demandé (ma maman pour ne pas la nommer!) je vous mets des photos de l'appart avec en prime le superbe ciel d'orage à 6h du matin (ça valait le cuop de se lever aussi tot pour l'abatoir), et bientot je mettrais des photos de mon stage: hier j'ai passé 2h à faire des belles photos au microscope de la bestiole que j'étudie et au final impossible d'ouvrir les photos. Il ma faut un autre programme pour le faire donc je dois attendre... et vous aussi!!!

Ce week-end, je suis allée voir LA plage de Sardaigne, celle qu ‘on voit partout et qu’il faut avoir vu pour être un bon touriste : la spiaggia de la Pelosa, à Stintino et sa tour génoise qui la domine et la protège.

Et surtout il faut avoir vu le nombre incroyable de personnes et de parasols agglutinés sur la bande de sable qui constitue la plage. Ca donne un autre effet que sur les photos où la plage vide paraît immense ; là on a l’impression qu’à la moindre vague tout le monde sera englouti, à croire qu’ils font le concours du plus grand nombre de personnes sur cette plage !!! Mais tout le monde à l’air d’y trouver son compte, et moi je suis allée plus loin sur une plage « un peu moins bondée ». Faut dire qu’avec les espaces réservés aux transat à louer, tout de suite ça restreint les coins de sables disponibles !!!

Baignade au pied de la tour et face à l’isola Asinaria. A l’origine, les habitants de Stintino habitaient sur cette île, mais ils se sont fait virés par le gouvernement qui à fait de l’île une zone de quarantaine pour les gens atteints du choléra. Aujourd’hui plus personne n’y vit, sauf les ânes blancs et autres bestioles.

Donc après midi plage (baignade, séchage, crème solaire, bronzage, trop chaud, baignade,…)

Et le soir retour à Stintino à pied, et pour une fois il y a un large trottoir pour aller d’un endroit à un autre ; glace le long du port et retour en bus

Diamanche, pas envie de re-cramer sur la plage ( il faut absolument prendre un parasol sinon c’est pas possible) alors j’ai fait après-midi dans l’herbe du Parco Montserrato, pas mal non plu et plus frais !

Samedi 21 juin

Bus à 6h du mat, bus que j’ai bien failli loupé car vu que c’était marqué Alghero je me suis dit logiquement que c’était pas le bon bus, et c’est en demandant en bus suivant qu’on m’a dit que si c’était bien se bue, juste avant qu ‘il parte. Ah je vous jure, prendre le bus icic c’est tout un truc !!! Ce qui est bien c’est qu’on est passé par Alghero et qu’ensuite on a suivi la route côtière pour rejoindre Bosa. C’est une route qui monte pas mal et qui surplombe la mer, on voit au loin Capo Caccia, puis elle s’enfonce dans la « montagne », avec les vaches au milieu de la route, la vue sur la plaine… c’est très joli et avec les couleurs du matin (il est pas encore 8h ça rend pas mal du tout). On est 2 dans le bus !!!

Arrivée vers 8h à Bosa, je vais au bord du fleuve Temo prendre mon petit déj !! et oui c’est l’une des rare ville au bord d’une rivière, ce qui en fait sa particularité et sa beauté. Juste le temps de me rendre compte que les piles de mon appareil photo sont mortes et que les autres ne marchent pas donc direction le market pour en acheter des neuves ( des duracel comme ça je suis sur que ça marchera !!!)

Visite de la ville, montée au Castelo en ruine, d’où on voit toute la ville jusqu’à la mer, et redescente à travers le labyrinthe de rues de la vieille ville et les brodeuses sur le pas des porte des maisons. Pour tout dire, après tout ce qu’on m’avait dit, je m’attendait à mieux.

Je rejoins Bosa Marina, en longeant le fleuve (naïvement je pensais qu’il y aurait un chemin piéton mais comme d’hab je me retrouve sur la route. C’est dommage car ça ferait vraiment une belle promenade s’ils aménageait un peu.

Je rejoins la Torre dell’Isola Rossa et sa plage pour manger , me baigner et bronzer. Il fait hyper chaud et j’aimerai bien avoir un parasol comme les gens autour de moi, mais non, alors je vais régulièrement mettre les pieds dans l’eau pour revenir à une température supportable !!

D’ailleurs parlons en des plages : autant la mer est super belle, d’un bleu qui donne envie de plonger dedans, mais la plage en elle-même n’est pas génial. C’est une vague bande de sable grossier et tout l’arrière n’est pas aménagée et donne directement sur la route (je regrette les plages de Normandie et de Vendée avec leur dunes qui donnent plus d’allure tout ça, l’idéal serait de prendre les dunes de l’Atlantique et  le bleu de la Méditerranée) ; Les photo sont souvent bien trompeuses et ne montre que ce qui est beau, et quand on y est et bien forcément on voit aussi tout ce qui est moche (je vais essayer de faire un exemple en photo la prochaine fois !!!)

Donc trop chaud, et vers 15h je retourne vers Bosa manger une glace à l’ombre avant de reprendre le bus. Il m’aura fallu faire encore 2 bar avant de trouver celui qui vend le bille du bus que je veux prendre ( en fonction de l’horaire c’est pas la même compagnie donc ils ne sont pas vendus au même endroit et c’est affiché nulle part) et au moment de composter mon billet le chauffeur me dit que c’est pas le bon billet (j’ai pas payé assez cher !!!) il me prend la tête 10 ans avec son histoire de billet, mais qu’est ce qu’il veut que je lui dise, j’y suis pour rien moi !!! et au final il me dit pas que je dois changer de bus à Alghero !!! enfin je suis quand même arrivée à retourner à Sassari sans encombre !!!

Vendredi 13 juin

Enfin du soleil : hop direction la plage d’Alghero pour passer l’après midi à la plage et pouvoir me baigner...

Samedi 14 juin

Evidemment pluie de 6h à 8h du mat’. Moi qui avait prévu de passer la journée à Castelsardo c’est raté, car ça ne vaut pas le coup d’y aller s’il ne fait pas beau. Changement de programme : aujourd’hui ce sera Tempio. C’est un village dans les terres, un peu au milieu de montagnes et tout en granit. Ca change des autres villes. Et avec une forêt de chênes liège. Visite de la ville sous le soleil (et presque pas de nuages, incroyable), mais il y a toujours ce vent froid et au final il ne fait que 15°C . C’est pas encore la grosse chaleur… une Focaccia ( sorte de fougasse) et retour à Sassari. Je voulais visiter le Nuraghe Maior, mais déjà l’office du tourisme était fermée (le plus souvent c’est fermé le samedi après-midi et le dimanche, trop pratique pour les touristes …) , donc pas de renseignement pour y aller et d’après le Lonely Planet il faut prendre la SS133, l’équivalent d’une nationale. Donc même si ce n’est qu’à 2 km,  à pied c’est impossible… une fois de plus la Sardaigne et les non-motorisés ne sont pas bons amis !!

Dimanche 15 juin

A cette fois c’est le grand ciel bleu, je vais pouvoir aller à Castelsardo. Le temps de prendre le bus, il y a déjà des nuages, mais tans pis …Visite de la vielle ville fortifiée, avec son château (dommage, le musée du tressage de panier est fermé), sa cathédrale, ses petites ruelles et ses maisons de toutes les couleurs,… le tout sur un promontoire rocheux qui surplombe des pelouses qui finissent dans la mer. Et pour une fois il y a des sentiers pour se ballader à pied tout autour, près de la mer. Et il fait bien chaud….trop chaud même sur les pelouses au milieu des mouettes …je repars en direction de la plage pour faire trempette ! En chemin je passe dans un magasins gigantesques rempli de paniers tressés, d’objet en liège, de tapis, le tout dans un style plus rococco que jamais (comment peuvent-ils vendre des trucs aussi moche? et à qui?) et bien sur hors de prix ; du coup j’ai pris des photos, c’est plus marrant que de ramener un truc tout seul et moche !!!

Plage : baignade, bronzette, baignade , bronzette… le seul endroit où on peut se baigner car la plage est protégée par une digue rocheuse, sinon il y a trop de vagues et de rochers(un comble pour la Méditerranée !). Et là j’ai trouvé le véritable problème quand voyagez seul : il n’y a personne pour vous aider à mettre de la crème solaire, donc vous oubliez toujours un endroit. A chaque fois ça ne rate pas, et le soir vous découvrez que ah oui là vous en avez pas mis (ce qui prouve par ailleurs que la crème est efficace là où vous en avez mis)

Glace et retour en bus, bien fatiguée par cette ce week-end au grand air !!

Et voila avec ce maudit temps qui ne veut pas se stabiliser sur le soleil et la chaleur je suis restée tout le week end à Sassari. J'ai rencontré Stefania, l'amie d'un ami d'un ami, qui habite à Sassari et a fait Erasmus en France donc elle gère bien le français. et pour aller à la pizzeria, c'est quand meme mieux à 2 !!! et je suis meme allée à la messe avec elle le samedi!!! c'est comme en France mais en plus speed, avec les gens qui arrivent en retard et se barrent dès que c'est fini!!!

Et le week end prochain, la météo fait encore des siennes mais tans pis je vais quand meme aller me promener, car à sassari il n'y a pas grand chose à faire !!! à part manger des pates, des pizza et des glaces!!!

J'ai rajouté des photos de Sassari lors de ma journée "visite des monuments de Sassari". Par chance il faisait beau donc ça rend pas mal et je vous mets que les plus belles photos!!!! Et j'ai meme pu voir de près la fontaine Rosello avec les explications en Italien par 2 lycéens !!! En fait c'était un peu comme une journée du patrimoine et les étudiants se portent volontaires pour faire les visites guidées des monuments. D'ailleurs de nombreux monuments, habituellement fermés au public, sont ouverts ce jour là. Sympa comme initiative.

Le 2 juin c’est la fête de la République, donc week-end de 3 jours en perspective. J’en profite pour faire un petit périple sur la costa Smeralda

Samedi 31 mai: bus Sassari-Santa Teresa di Gallura à 7h20.

Le bus, c’est un bon moyen de visiter, de voir les petits village, la campagne,l’isola Rossa et la Costa Paradisio,… mais c’est sur, il faut pas être pas pressé !! La route est magnifique, longeant la côte nord de la Sardaigne. Il ne manque que le soleil (j’ai pas réussi à faire de photos car  il y avait trop de virages pour arriver à prendre quelque chose ou trop de buissons au bord de la route et on ne voit qu’eux sur la photo)

Santa Teresa, c’est la ville à la pointe nord-est de la Sardaigne, on peut presque y toucher la Corse. Un petit tour dans la ville jusqu’à la tour et la plage (l’eau est magnifique malgré les nuages et le manque de soleil ; comme quoi c’est pas le ciel qui se reflète dans l’eau qui fait que l’eau est bleu !!) je me renseigne à l’office de tourisme sur d’éventuel chemin pour aller à Capo Testa. Mais la Sardaigne n’est vraiment pas faite pour les voyageurs à pied avec un sac et une tente. Donc je prends la route, et je trouve quand même un joli sentier nature qui m’évite de devoir sans cesse faire attention aux voitures.

Capo Testa, une presqu’île à l’extrémité de Santa Teresa, et tout au bout le phare et ces étranges formations rocheuses. Il y en a tout le long de la côte. « Dans la zone continentale, le substrat géologique est principalement constitué de granit qui, générés par l’activité de transformation de la croûte terrestre au moment du paléozoïque, ont pris des formes spectaculaires surtout par l’action climatique. »

Retour à Santa Teresa pour prendre le bus pour Palau (après avoir fait toute la ville, l’office du tourisme et 2 bars pour trouver où on achète les billets de bus !!! On arrive sur le port de Palau, face à l’île de la Madalena. Ca sera pour demain, pour le moment faut que je trouve le camping. Et pas n’importe quel camping : le Camping Acapulco, et le prospectus ne ment : au bord de la mer, des bungalow mignon, et une vus imprenable quand on fait la vaisselle. Par contre la blague, c’est que la tente que m’a prêtée Marianna n’a pas de sardines !!!! 2 ficelle et des pierres et on va dire que à va aller. (je serai quand même pas très fière quand le vent et la pluie arriveront au milieu de la nuit !!! mais ça a tenu !!!) Palau est une station balnéaire sympathique (j’ose pas imaginer le monde qu’il doit y avoir en haute saison) très prisé des allemands, en même temps comme tout la Sardaigne. J’ai croisé 3 français, et tout est traduit en allemand, puis en anglais et parfois s’il y a encore de la place en français (sauf les consignes de sécurité qui sont traduites en premier en français !!!)

Dimanche 1 juin: La pluie me réveille à 6h et je me demande si je vais pouvoir aller à La Madalena aujourd’hui. A 8h la pluie s’arrête, j’attend un peu pour voir et je me décide à y aller.

Isola de la Madalena en bateau, de là je loue un VTT pour faire le tour de l’île et aller sur l’Isola Caprera. Ces îles faisaient parties de la vallée qui reliait la Corse et la Sardaigne. Quand les 2 îlots se détachèrent, les eaux envahirent le détroit, laissant apparant un archipel de 7 grande îles. Ces îles étaient très connu e Nelson, Napoléon et Garibaldi (qui acheta l’Isola Caprera) et une des îles est encore une base militaire avec des sous-marins nucléaires (trop la classe au milieu d’un parc national !!!)

Les 2 îles sont très différentes : La Madalena est plutôt sèche et granitique, alors que Caprera est couverte de pinède verdoyante ; mais dans les deux cas ça monte et ça descend sévère !!! heureusement finalement qu’il ne fait pas trop beau, voire qu’il pleut de temps en temps !! je suis crevée à la fin de mon tour, mais ça valait le coup.

Retour à Palau, pour profiter de la plage de la Schiumare,(après une glace bien entendu) mais le vent et l’eau sont trop froid pour se baigner…

Lundi 2 juin: pluie et vent à partir de 4h du mat… qui s’arrêtent encore vers 8h. Le matin je profite encore du port de Palau avant de rejoindre Olbia en bus. On passe par plein de petits bleds dans la brousse dont San Pantaleo au milieu des montagnes. Par contre Olbia ne vaut vraiment pas le coup. Je m’attendais à un port sympa, actif, mais en fait c’est plutôt un port marchand, avec la grosse route au bord de l’estuaire et pas de plage. Tous les touristes errent comme moi dans les rues désertes de la ville.

C’est la fête de la République, mais la République est très récente (1985 il me semble) et n’a pas du tout la même valeur que chez nous. C’est férié et c’est tout.

Retour à Sassari en train, à travers la campagne… je vais bien dormir…

Départ en train de Sassari samedi matin ; et comme train régional il est plutot marrant : 2 petits wagons, il passe à travers la campagne (ou plutot la brousse de Sardaigne), avec juste les rails de débroussaillées pour laisser passer le train, du coup on passe super près des arbres ou des murs et on à l’impression d’aller super vite!!! On a l’impression de passer dans un autre monde car on ne voir aucun signe de vie jusqu’à Alghero, on est tout seul dans la nature. Ca vaut au moins le train corse (sauf qu’on ne s’arrête pas en route pour réparer le moteur !!!)

Arrivée à Alghero ou je prends un autre bus pour aller au Capo Caccia pour visiter la Grotte di Nettuno. Dans le bus je rencontre 2 françaises qui sont là pour le week end ; ce sera plus sympa pour la visite.

Le bus longe la côte jusqu'au Capo Caccia et nous laisse en haut d’un escalier de 656 marches qu’on doit descendre pour atteindre l’entrée de la grotte. On était 5 dans le bus et on se dit que ça va être tranquille comme visite mais en fait un bateau rempli de touriste et avec une classe de gamin accoste juste avant le début de la visite : du coup on est plutôt une centaine et pour faire la visite à tout le monde en même temps c’est pas évident, le guide est obligé de répéter 4 fois les explications en italien et en anglais !!!

La grotte a 135 millions d’années ( en même temps vu qu’il aut 100 ans pour faire qu’un stalact/mite prenne 1cm…) et est assez impressionnante(en photo ça rend rien). Mais malheureusement la visite n’est pas très longue.

A la fin de la visite il n’y a plus qu’à remonter toutes les marches pour arriver à temps pour le bus (il n’y en  qu’un dans la journée…) et évidemment sous la pluie !!! Le retour à Alghero se fait sous la pluie …

Heureusement après manger (des pates pour changer!!!) le soleil est de retour et je peux visiter toute la ville en long en large et en travers, déambuler dans toutes les rues, voire toutes les églises, admirer les boutiques remplies de bijoux en corail (la spécialité du coin) : les prix sont parfois exorbitant mais il faut savoir que la pêche au corail est limitée et donc pour faire un collier il faut parfois attendre plusieurs années pour arriver à réunir les perles de la bonne taille et de la bonne couleur.

Pause à l’ombre des remparts, glace (qui a bien le temps de fondre le temps que je prenne la photo !!!) et plage pour la fin de la journée (l’eau est bonne mais pas assez profonde pour pouvoir nager) et retour au train pour rentrer à Sassari.